Voyager avec son animal de compagnie

Quand nous partons sur la route, nous serions bien malvenus de laisser une partie de la famille à la maison ! Bien sûr, emmener ses animaux implique des ajustements, mais n’est-ce pas somme toute plus agréable ? Après tout, nous les aimons d’amour, ces petites bêtes.

Emmener son animal de compagnie en voyage a tout à voir avec l’amour qu’on lui porte, mais aussi que l’on veut ce qu’il y a de mieux pour lui. Qui est mieux placé que ses maitres pour s’en occuper? Rester seul à la maison, c’est l’ennui mortel! Et en pension, ça dépend grandement des endroits… Sans parler des frais associés au gardiennage.

De plus, si notre chien nous accompagne, il peut ajouter à notre sécurité. Il est certain qu’un gros berger allemand contribue à éloigner les intrus. Si ce n’est pas le cas d’un chihuahua, ses jappements peuvent toutefois nous alerter d’un problème. Quant aux chats, certains facilitent la gestion des petits rongeurs, comme les souris.

Le choix d’amener notre meilleur ami peut toutefois dépendre du type d’animal dont il s’agit. Si les chiens sont les compagnons de voyage les plus populaires, les chats suivent de près. Certains voyageurs n’hésitent toutefois pas à partir avec leur oiseau ou leur serpent. Il y a aussi les geckos, les grenouilles, les hamsters, les lapins, les poissons et les… cochons!

Tout ce qu’il faut prendre en compte

Vous aurez compris qu’un animal différent implique des critères différents. Ainsi, la taille est un facteur important. L’espace nécessaire ne sera pas le même selon que l’on voyage avec un grand danois, un yorkshire ou un petit gecko. Il y a aussi les considérations de température. Un husky souffrira probablement plus de la chaleur qu’un chat de race sphynx; les reptiles et les poissons devront être maintenus à une température uniforme puisqu’ils ne régulent pas facilement leur température corporelle. Par ailleurs, un animal à poil court ou d’une espèce exotique sera plus sensible au froid.

Le régime alimentaire a lui aussi un impact sur l’espace nécessaire et entraine parfois des problèmes de disponibilité. Il peut s’avérer perturbant de changer soudainement l’alimentation d’un animal parce que l’on n’arrive pas à trouver le produit habituel sur place. Il faut aussi prévoir les campements en fonction des besoins d’exercice. Disons qu’un border collie déplace pas mal plus d’air qu’un serpent…

Il importe aussi que le VR utilisé soit adapté à l’animal. C’est une question d’espace pour le transport, bien sûr, mais aussi à destination. Chacun a besoin de son petit coin tranquille, non?

En ce qui a trait à la destination, il y a aussi des restrictions. Certains campings ou parcs de VR n’acceptent pas les chiens, alors que d’autres ont des réticences quant à la race. D’autres encore les acceptent, mais n’ont pas d’infrastructures qui répondent adéquatement à leurs besoins (un grand parc à chiens, par exemple).

Enfin, le type d’activité pratiquée sera aussi à prendre en compte. Si faire une randonnée avec un chien est commun, le chat s’y prête beaucoup moins bien.

Avant le départ

Comme toujours, une certaine préparation est de mise avant de prendre la route. Il faut prévoir le trajet en fonction des arrêts et de la destination. Les vaccins à jour sont de mises, tout comme les preuves d’identité (une médaille ou une micropuce). Consultez le site du gouvernement du Canada pour connaître la réglementation en vigueur si vous voyagez hors du Canada. Garder une copie de ces documents est une bonne idée, tout comme prendre une photo de son animal, au cas où l’on aurait à déclencher un avis de recherche. Prendre le temps d’habituer l’animal au véhicule est primordial, tout particulièrement pour les chats et les chiens, évidemment. Au fil des semaines, de petites visites dans le véhicule, puis un déplacement avec un seul coucher et finalement un court voyage constituent des étapes cruciales pour que le prochain voyage soit agréable pour tous.

Même s’il est doux comme un agneau, un berger allemand peut contribuer à éloigner les intrus.

Il faut aussi se procurer les accessoires nécessaires. La nourriture, bien sûr, mais aussi les bols pour la servir. Tout comme pour l’eau, il en existe de repliables compacts. Une litière et un bac (aussi repliable) ou un tapis pour les pipis, ainsi que le nécessaire pour ramasser les dégâts : pelle, essuietout, produit nettoyant, etc. Un ou plusieurs jouets, ainsi qu’un coussin réconfortant, de petites gâteries et tous les produits d’hygiène animale (coupe-griffes, brosse, shampoing, lime…) font partie de la panoplie à posséder.

Enfin, il faut disposer d’un moyen de restreindre l’animal pendant le voyage et une fois arrivé. Ainsi, une laisseet un harnais ou un collier sont de mise pour la plupart des animaux afin d’explorer les environs en sécurité à destination. Il ne faut pas oublier les moments pendant lesquels le véhicule se déplace. Il devient alors primordial de restreindre notre meilleur ami, autant pour sa sécurité que pour la nôtre. Une cage ou un harnais bien fixé au véhicule, ou encore un grillage éviteront de transformer notre animal en projectile en cas d’accident.

En fonction de la destination, de la période de l’année et du type de véhicule, il faudra également bien gérer la température dans le VR. Nous savons tous qu’il ne faut pas laisser un chien dans un véhicule placé au soleil… Si un climatiseur est l’outil de prédilection pour les grandes chaleurs et que la plupart des VR sont équipés d’un système de chauffage en cas de froid, il faut tout de même prévoir un plan B lorsque survient un pépin. Ce dernier peut être une génératrice ou des panneaux solaires pour pallier une panne de courant, de bons ventilateurs ou même l’option d’amener notre ami avec nous dans un endroit sécuritaire.

Voyager avec un animal de compagnie entraine son lot de restrictions, tout comme voyager avec… des adolescents. De façon générale, avec une bonne préparation et une attitude zen, les avantages surpassent grandement les inconvénients. Alors, pourquoi hésiter?

Pour mieux voyager avec vos animaux, voici quelques accessoires à avoir: