VR et plaisir nautique

1 septembre 2024

Il est plutôt rare que j’aborde dans un billet des excursions qui ne sont pas en lien direct avec les véhicules récréatifs. Pourtant, c’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière, mardi, plus précisément. En fait en y réfléchissant bien, je viens de trouver un moyen de relier cette sortie avec le caravaning.

De très bon matin, nous quittons notre camp de base pour la saison 2024, le Camping de l’été, à Sainte-Rosalie, en direction de Grand-Mère, une ville qui, en 2002, dans la foulée des nombreuses fusions municipales, fut avalée par sa voisine, Shawinigan, sur le bord de la rivière Saint-Maurice.

Désireux de profiter au maximum d’une journée qui s’annonçait chaude et ensoleillée, dès 9 heures, je me présentais au bureau de Maximum Aventure où, dans les jours précédents, j’avais réservé un ponton. C’était la troisième fois que je faisais appel à cette compagnie de location de bateaux, de pontons, de motos, de Spyders ou de motoneiges. Ayant déjà mis à l’épreuve avec satisfaction la qualité de leur accueil et la clarté des instructions d’avant départ pour familiariser le client avec ce VR maritime, je savais que je jouais sûr.

Comme leurs bureaux sont à quelques minutes de distance de la marina de Grand-Mère où nous attendait un ponton pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes, Michelle et moi avions pris soin d’indiquer aux 8 autres personnes faisant partie de la ballade de se rendre directement à la marina pendant que nous irions régler la paperasse administrative. La rencontre au point de ralliement était donc fixée à 9 h 30.

Ne voulant prendre aucun risque, deux des quatre autres couples de notre groupe avaient choisi d’arriver en VR la veille de l’excursion et de dormir dans le stationnement gratuit de la marina afin de ne pas être à la presse au matin. Satisfaits du calme des lieux et sans même se consulter, les deux couples caravaniers avaient unanimement décidé d’y rester pour une seconde nuitée après cette journée au grand air. Un choix qui s’est avéré très judicieux.

Vers dix heure, après avoir écouté et assimilé les consignes de fonctionnement et de sécurité prodiguée par une employée de Maximum Aventure, nous quittions le quai, cap au Nord, sur la magnifique Saint-Maurice. Bien sûr nous savions que notre ballade ne nous permettrait pas de naviguer jusqu’à la Tuque, car seulement une trentaine de kilomètres étaient balisés pour assurer une navigation sécuritaire.

En comptant l’aller et le retour, près de 60 km de ballade nous sont apparus pleinement suffisants, d’autant plus qu’un ponton n’a rien d’un bateau inscrit aux régates de Valleyfield. Malgré tout, à la poupe de notre ponton se trouvait un moteur Suzuki affichant une puissance de 250 CV, soit beaucoup plus que requis pour une ballade pépère.

Au retour, vers 18 h, nous avons opté pour un souper au restaurant de la marina, ce qui nous dégageait d’utiliser nos voitures. Nommé Ô Quai des brasseurs, ce resto dont la magnifique terrasse surplombe la Saint-Maurice présente un menu varié pouvant convenir aux gouts et palais les plus exigeants. Il a, comme son nom l’indique, la particularité d’offrir un bel éventail de bières artisanales. 

Afin de me préparer à l’hiver qui viendra, après avoir gouté à La Petite Floride et à La Grosse Floride, deux IPA de style Nouvelle-Angleterre, j’ai nettement préféré la première, moins alcoolisée (6,7º), mais dont dont le parfum dominant de pamplemousse voyait son acidité naturelle adoucie grâce à son harmonisation avec deux fruits, ceux-là légèrement plus ronds et sucrés en bouche, mangue et ananas. Quant au filet mignon, il était « boeufement » bon, assaisonné à point et cuit à la perfection, bleu, comme j’aime la viande rouge. Ouais, je sais que boeufement n’est pas encore dans le dictionnaire, mais dans mes efforts pour respecter les genres, je me suis interdit d’employer vachement.

Côté pratique, pour près de 9 heures de pur plaisir sur l’eau, le total des frais associés au ponton, location, assurance et carburant furent de 710 $ ou, si vous préférez de 71 $ par personne à bord. Quant au restaurant, les additions pour chacun de couple se sont situées dans une fourchette variant de 80 à 150 $, taxes et pourboires inclus, un autre excellent rapport qualité-prix.

Comme vous pouvez le constater, les frontières entre VR et plaisirs nautiques ne sont pas si hermétiques qu’il n’y parait — j’allais écrire « étanches » —, sauf, bien sûr, si l’on roule dans le désert, où il faut alors se contenter de plages de sable, mais sans l’eau.

Commentaires

André

Lorsque je vais à un campingmdans le coin de Shawinigan ou Lac-à-la-Tortue, je fais toujours la balade en vélo qui m’amène à prendre la traverse de la St-Maurice en ponton et une fois à Grand-Mère on se promène dans le magnifique parc puis on revient prendre le ponton qui nous ramène à Shawinigan.

André

Lorsque je vais à un campingmdans le coin de Shawinigan ou Lac-à-la-Tortue, je fais toujours la balade en vélo qui m’amène à prendre la traverse de la St-Maurice en ponton et une fois à Grand-Mère on se promène dans le magnifique parc puis on revient prendre le ponton qui nous ramène à Shawinigan.

Estelle

La beauté avec le caravaning c'est qu'il s'ajuste très bien avec diverses activités sportives telles le golf, la pêche, le vélo, la randonnée pédestre, le kayaking, etc. ainsi qu'avec plusieurs activités culturelles telles les visites de jardins de fleurs, expositions, musées, sites historiques, vignobles, auto-cueillette de divers fruits et légumes, etc.

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