Resserrement à la frontière
9 juin 2024
Le titre de ce billet ne se veut pas une allusion à la décision annoncée ces derniers jours par Joe Biden de fermer la frontière aux immigrants illégaux cherchant désespérément refuge aux États-Unis. D’ailleurs, cette mesure ne vise pas vraiment le Canada puisque tous les états concernés sont limitrophes au Mexique. Non, le resserrement dont je parle entrera en vigueur le 1er aout et ne concernera que le chien voyageur et par ricochet, bien sûr, son propriétaire ou serviteur, selon votre perception de la relation qui les unit.
C’est en effet à ce moment précis que de nouvelles règles concernant les chiens qui entrent aux États-Unis seront appliquées à tous les postes-frontière du pays. Si ces règles affectent les caravaniers québécois voyageant avec un ou des chiens, ce ne sera qu’en quittant le Canada qu’elles auront un réel impact. Au retour, franchir la frontière canadienne ne changera rien à la situation actuelle.
Voyons un peu en quoi consistent les mesures relatives aux seuls pitous voyageurs seulement, puisque les chats ne sont pas affectés par ces nouvelles règles.
Tout d’abord, seuls les chiens âgés d’au minimum de six mois pourront entrer aux États-Unis
Ne pourrons traverser la frontière étasunienne que les chiens sur lesquels une micropuce électronique sous-cutanée aura été implantée. Le propriétaire de l’animal devra également avoir en sa possession un document, de préférence émis et signé par le vétérinaire ayant procédé à l’implantation et sur lequel figurera le numéro de la micropuce ainsi que la confirmation de son enregistrement au fichier.
Une preuve que l’animal a été vacciné contre la rage devra également être détenue par son maître.
Une photo du chien montrant à la fois sa tête et le corps dans son ensemble permettra de compléter l’identité du chien.
Toutefois, si l’agent des services frontaliers estime que l’animal semble malade, celui-ci se verra refuser l’accès et devra, aux frais de son maître, subir un examen médical attestant de sa santé avant de récupérer son droit de passage.
Pour accéder à l’ensemble de règles, je vous suggère de visiter le site web du Center for Disease Control and Prevention (le CDC qui, jusqu’à récemment, était dirigé par le célèbre Dr Fauci, celui qui, lorsqu’il assistait aux conférences de presse données par Trump durant la COVID, devait constamment se mordre les lèvres pour ne pas intervenir pour tenter de ramener le Président à la raison. En voici l’adresse : https://www.cdc.gov/importation/bringing-an-animal-into-the-united-states/dogs.html.
Je vous invite particulièrement à cliquer sur le bouton bleu, Launch DogBot, à la fin du premier alinéa. Vous accéderez alors à un document qui, sorte de guide non officiel, vous permettra, grâce à des questions toutes simples, de vous dépatouiller (un mot choisi pour faire plaisir à votre chien) dans ces règles et de mieux cerner celles qui s’appliquent à votre animal préféré.
Commentaires
Philippe
Je suis profondément mécontent de la nouvelle règle imposée pour amener un chien aux États-Unis. Cette décision arbitraire et restrictive ne tient pas compte des réalités des propriétaires de chiens qui voyagent avec leurs compagnons à quatre pattes. Les exigences supplémentaires, telles que des tests de santé supplémentaires et des délais pour la vaccination ajoutent une charge financière et logistique considérable pour les propriétaires de chiens. En tant qu'amoureux des animaux, je suis indigné par cette politique qui semble prioriser la bureaucratie sur le bien-être des animaux et la commodité des voyageurs. Les chiens ne devraient pas être soumis à des obstacles inutiles simplement pour accompagner leurs propriétaires lors de voyages aux États-Unis. Cette nouvelle règle ne fait que compliquer davantage les procédures déjà complexes de voyage avec un animal de compagnie. Plutôt que de faciliter le processus, elle crée des barrières supplémentaires qui découragent les propriétaires responsables de chiens de voyager aux États-Unis. Une approche plus équilibrée, qui garantit à la fois la sécurité publique et le bien-être des animaux, est nécessaire. En attendant, cette règle draconienne ne fait que susciter frustration et désaccord parmi ceux d'entre nous qui chérissent nos compagnons canins.
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