Billet

Mon billet de la semaine dernière m’a valu plusieurs commentaires. Certains, de la part de ceux que j’appelle mes lecteurs directs et qui me suivent régulièrement dès la mise en ligne de mon texte dominical, mais aussi de personnes qui découvrent ce blogue grâce aux réseaux sociaux du magazine et de la FQCC qui relaient mes sujets. Finalement, d’autres aussi qui préfèrent me contacter directement par courriel.

J’avoue que certaines de vos hypothèses sur le projet que je concocte avec Michelle m’ont fait sourire, rêver même, alors que d’autres m’ont pris par surprise. Malheureusement, aucune de celles-ci n’a frappé dans le mille, même si vous avez fait preuve d’une grande imagination.

Je vous ai prévenu que je n’étais pas encore prêt à dévoiler des détails sur ce projet, mais chaque jour qui passe nous rapproche de son début. Si tout continue à son rythme actuel, vous devriez tout apprendre au plus tard, à la mi-octobre. D’ici là, pour que vous ne pensiez pas que je prends plaisir à vous faire souffrir ou que je cherche à vous harceler, aujourd’hui marque la dernière fois que j’aborde le sujet, avant son annonce officielle, bien sûr.

Cependant, vous me permettrez de fermer certaines portes que vous avez ouvertes depuis la première fois où je vous ai parlé de notre avenir prochain.

Tout d’abord, Claude, prenant appui sur un VR européen dont j’avais parlé et qui me semblait particulièrement intéressant, nous a imaginés partir à bord d’un camping-car Pilote. Ici, il me faut plaider coupable puisqu’en décrivant ce petit bijou, j’étais conscient de brouiller les pistes.

Michel, dont l’esprit est d’une grande fertilité, a par la suite évoqué que nous pourrions devenir semi-nomade avec une caravane saisonnière au Québec et une autre en Floride ou ailleurs au soleil. Selon ses propos, nous disposerions en quelque sorte deux résidences dans un camping entre lesquelles nous ferions la navette deux fois l’an. Une première migration vers le sud, fin de l’automne ou début de l’hiver et retour au Québec pour une saison estivale hâtive et prolongée. Une belle suggestion, mais qui ne fait pas partie de notre horizon à court ou moyen terme.

Sans doute inspiré par ce que Claude avait énoncé, il a par la suite évoqué un long voyage d’un an en Europe, dans un camping-car. Un beau projet qui me fait saliver, tout comme les VR du vieux continent, mais non, une fois de plus.

De son côté, Marcel, fébrile, s’amusait du suspense qui se dessinait tout en affichant sa hâte de son dénouement. Le connaissant personnellement, je suis certain qu’il pourra endurer encore quelques semaines avant l’aboutissement souhaité.

Philosophe et sage, André souhaitait quant à lui de pouvoir continuer à me lire. Je tiens à le rassurer ainsi que tous ceux que cette question préoccupe. Je serai présent sur la grande toile, même plus encore que maintenant.

Vous pouvez toujours continuer à jouer les Columbo, Sherlock Holmes, Hercule Poirot ou Joseph Rouletabille amateurs, si le cœur vous en dit. Il me fera toujours plaisir de voir où vous nous projetez, Michelle et moi.