Grande virée au Saguenay-Lac-Saint-Jean

13 décembre 2023

Une terre d’aventure

Au moment d’achever cette série de blogues sur ma région, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, permettez-moi de rendre un hommage bien senti à cette terre d’accueil qui m’a inspiré tout au long de ma carrière.

Effectivement, depuis que j’ai quitté Montréal, il y a 50 ans… (Un chiffre qui fait peur ma foi!) Je suis devenu un farouche régionaliste. J’ai publié et diffusé des centaines de reportages ainsi que plusieurs ouvrages (beaux livres et guides de voyage) sur ce que j’ai prétentieusement appelé « mon Royaume ».

Presque au tout début de mon installation permanente au pays des Bleuets, j’ai commencé à faire du camping. Sous la tente d’abord puis, il y a environ 35 ans, à bord d’un Westfalia qui m’a couté la peau des dents et m’a valu énormément de stress. Ensuite, en 1996, j’ai fait l’acquisition d’un Roadtrek 1992 que je possède toujours et qui me procure beaucoup de bonheur malgré ce qu’il me coute d’entretien.

Image Camping Caravaning Fjord du Saguenay

Il va de soi que la première région que j’ai explorée en camping, c’est le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cela m’a permis de découvrir à la pièce un territoire vaste comme un pays, qui recèle quantité de trésors naturels, surtout à cause de sa diversité extrême.

Terre d’aventure

Le Royaume du Saguenay-Lac-Saint-Jean est, et a toujours été, un empire d’aventure dont le fjord du Saguenay est le sceptre et le lac Saint-Jean, le diadème. Les amants de plein air à la recherche de défis exaltants le savent depuis longtemps. On les retrouve sur les arrêtes des falaises qui surplombent le fjord ceux-là qui arpentent l’éblouissant réseau de randonnée pédestre du Parc du Saguenay s’étirant maintenant sur les deux rives. On les croise en kayak de mer dans les limites du Parc marin du Saguenay / Saint-Laurent ou sur le Piékouagami où ils peuvent, d’autre part, s’embarquer pour une croisière d’interprétation à la fois relaxante et instructive. À moins qu’ils ne préfèrent hisser les voiles Plus jeunes, plus fous, ils s’élancent sur les pentes du Mont Édouard à vélo de montagne. Plus sages, ils sillonnent à vélo les sentiers du Parc de la Pointe-Taillon, un site de camping rustique ou clef en main tout à fait unique, ou encore, les nombreuses pistes cyclables urbaines de même que la fameuse Véloroute des Bleuets dont la popularité atteint le seuil international et ne cesse de croitre d’année en année.

Comme les pionniers, ils dévalent en canot les rapides gonflés, affrontent les rouleaux en kayak d’eau vive ou s’ébattent en rafting dans le tumulte de la rivière Métabetchouan. Ceux qui partent à l’aventure sont aussi, de plus en plus, des amateurs d’écotourisme qui espionnent les oiseaux à l’embouchure de la Péribonka et dans les marais de Saint-Gédéon. Ou des téméraires qui imitent le balbuzard en s’élançant en vol libre à partir de Saint-Fulgence. Ce sont également des gens curieux d’aller à la rencontre de la culture des Ilnus de Mashteuiatsh qui vous accueillent à bras ouverts et vous font partager le mode de vie traditionnel.

Image Camping Caravaning Parc National de la Pointe-Taillon
Image Camping Caravaning Sainte-Rose-du-Nord

Pour nous, adeptes de camping, ce qu’il y a de plus remarquable est la présence de terrains de camping disséminés à proximité de chacun des attraits dont je viens de faire mention ou dont j’ai parlé dans cette dernière série de blogues.

Les opportunités de camping sauvage sont multiples, surtout au fil des sentiers de longue randonnée proposés dans les parcs nationaux et régionaux. Pour le reste, les terrains de camping officiels des parcs, les campings municipaux ou les entreprises commerciales savent accueillir tous les types d’équipements de camping imaginables, souvent dans des décors à couper le souffle. Je pense particulièrement à L’Anse-Saint-Jean, Sainte-Rose-du-Nord, Petit-Saguenay, Val-Jalbert, Lamarche et combien d’autres magnifiques campings qui ont les orteils bien plantés sur les longues plages de sable blond du lac Saint-Jean.

Quand je commence à parler de ma région, je suis intarissable. Arrêtez-moi quelqu’un ! C’est de l’amour… Ça ne se contrôle pas. Si vous n’y êtes jamais venu ou, si vous y êtes déjà passé, mais n’avez vraiment pas pris le temps de vous y arrêter, ce qui nous arrive tous tellement souvent, gardez-vous une bonne place à votre prochain agenda de vacances, ne serait-ce que pour vérifier l’exactitude de mes propos.

Image Camping Caravaning Petit-Saguenay

Sur le même sujet

Paul Laquerre

Intolérance et débordements

27 octobre 2024

En savoir plus +

Paul Laquerre

Quand 24 heures par jour c'est trop peu

13 octobre 2024

En savoir plus +

Paul Laquerre

L'évolution des caravaniers selon KOA

6 octobre 2024

En savoir plus +