Et si les Nordiques...
12 janvier 2025
Coup de tonnerre dans l’industrie québécoise du VR. À la fin de décembre, l’Association des commerçants de véhicules récréatifs du Québec a réalisé une transaction magistrale se rapportant aux grands salons du printemps et de l’automne auxquels nous étions habitués de puis des décennies. En effet, l’ACVRQ a acquis le salon La Foire du VR - neuf et d’occasion. J’ai même entendu entre les branches que cette association aurait aussi fait une offre sur un autre salon du genre se tenant dans une autre ville. Malheureusement, au moment d’écrire ce billet, je n’ai pu confirmer ce point, ce qui le ramène donc officiellement au rang d’une simple rumeur
Il y a près de trois ans, un nouvel événement avait fait son apparition dans le paysage de la ville de Québec. Malgré une première édition en dents de scie, principalement liée une localisation difficile d’accès pour les visiteurs n’habitant pas cette ville, le salon avait rapidement corrigé le tir pour 2024. Il avait emménagé dans le locaux d’ExpoCité, un lieu particulièrement bien connu et accessible à tous. L’événement avait alors connu un franc succès pour le plus grand plaisir de Jean-Marc Pageau, son prometteur qui, confiant, avait misé gros en signant un contrat lui réservant les lieux pour les cinq années à venir.
Bien connu des caravaniers de tout l’Est du Québec par sa chronique estivale sur le camping et les activités de plein air publiée dans le Journal de Québec, M. Pageau a aussi été à l’origine d’une production diffusée le web et portant sur le caravaning et le camping depuis des années. Une émission populaire à souhait, qui revient encore cette année et à laquelle j’ai eu l’occasion de participer à maintes reprises.
Le salon qu’il avait créé occupait un créneau stratégique puisqu’il se tenait en avril, un moment où tout caravanier qui se respecte commence à trépigner d’impatience en attendant une saison estivale qui se laisse désirer.
Connu sous le nom de «La Foire du VR - neuf et d’occasion» l’événement s’était créé une personnalité unique par la diversité des exposants qu’il accueillait. En effet, contrairement aux grands salon du VR de grande renommée organisés par l’ACVRQ, où seuls les membres de cette association pouvaient exposer à condition de n’y présenter que des VR neufs et de l’année, le salon de Pageau n’imposait aucune contrainte.
Certes, un grand nombre de VR exposés étaient des modèles de l’année, mais on pouvait également y trouver des invendus de l’année précédente. Pour le consommateur qui souvent voyait côtes à côtes deux modèles d’année différentes permettait de visualiser et d’évaluer si les modifications du modèle de l’année, souvent marginales, justifiaient vraiment un déboursé, la plupart du temps revu à la hausse de plusieurs milliers de dollars.
Pour les caravaniers, mis à part quelques affiches ou banderoles, l’acquisition de ce salon par l’ACVRQ ne changera pas grand chose puisque celle-ci s’est engagée à respecter les contrats déjà signés, même si cela implique des commerçants qui ne sont pas membres l’association. En fait, le salon 2025 de Québec régularisera en quelque sorte un retour au salon printanier auquel nous avait habitué depuis des années l’ACVRQ. Ne manquera que le retour des Nordiques pour que le bonheur des citoyens de Québec soit complet. Étant ni prophète, ni expert dans le domaine, je m’abstiendrai d’y aller d’une quelconque prédiction.
En terminant, il me semble à propos de se questionner sur ce qu’il adviendra de l’officiel Salon du VR de Québec, qui, avait été déplacé en automne par l’ACVRQ. On sait que de tels événements demandent des mois de préparation et que les lieux doivent être réservés longtemps à l’avance. Une hypothèse qui me semblerait interessante serait de ramener au printemps le Salon du VR de Québec tel qu’on l’avait connu, mais en même temps de conserver celui de l’automne.
Cette édition pourrait toutefois prendre une couleur différente qui, à mon avis, intéressait grandement les caravaniers. Il suffirait d’en faire un événement plus permissif, mettant sous les projecteurs des modèles invendus, une sorte d’immense vente de fin de saison avec rabais importants à l’appui. D’une part, cela permettait aux concessionnaires de baisser leurs inventaires avant la saison morte et, d’autre part, les consommateurs pourraient profiter d’une occasion unique réunissant plusieurs commerçants et modèles de VR pour dénicher un bon achat à prix intéressant.
Commentaires
Estelle
Au centre du Québec, le Festival Western de St-Tite en septembre occupe en partie ce créneau avec des modèles de VR neufs et usagés avec des prix à rabais. Cela dit, si les prix sont abaissés pour les salons du printemps, les salons et foires de l'automne et le festival St-Tite, cela n'a aucun sens d'acheter à grand prix le reste de l'année chez les concessionnaires. Cela m'amène à penser que les prix demandés le reste de l'année à leurs garages sont surélevés s'ils peuvent se permettre des rabais si généreux.
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