Brèves de la semaine
24 septembre 2023
Société de l’assurance automobile du Québec : La SAAQ a récemment publié un communiqué invitant les détenteurs d’un véhicule automobile souhaitant remiser ou déremiser leur voiture à utiliser leurs services en ligne pour le faire. Bien qu’en soi, ce ne soit pas une nouvelle puisque cette façon de procéder était déjà possible depuis plusieurs années, le rappel de la SAAQ garde toute son importance.
Comme, dans les prochains jours, de nombreux caravaniers qui demeure au Québec durant l’hiver vont remiser leur VR pour plusieurs mois, je conseille vivement à ceux qui, ayant terminé leurs escapades de l’année, de ne pas attendre pour remiser leur VR et, si possible, le faire au plus tard d’ici le 30 septembre. La raison en est fort simple : le rabais mensuel crédité par la SAAQ pour chaque mois de remisage respecte strictement les douze mois tels qu’affichés au calendrier.
Cela signifie donc que si vous décidez de remiser votre VR le 2 octobre, vous n’aurez pas droit au rabais rattaché à ce mois et que celui-ci ne s’appliquera qu’à compter du 1er novembre. Le même phénomène, mais inversé, se produira lors du déremisage. Récupérer votre droit de circuler le 30 avril plutôt que le 1er mai vous fera perdre un mois de rabais sur le montant des droits d’immatriculation. À titre d’exemple, si l’immatriculation annuelle de votre VR est de 1 200 $, deux petites journées mal placées pourraient vous faire perdre 200 $. De nos jours, il n’est pas de sottes économies.
Flou et reflou à la frontière : Personnellement, je comptabilise soigneusement chacune des journées où j’ai posé le pied sur le sol états-unien dans les douze mois qui ont précédé. Sans être paranoïaque, j’ai tendance à me méfier du rapport rigueur-humeur des agents des services frontaliers de ce pays. Sous aucun prétexte, je ne voudrais m’y voir privé de séjour pendant cinq ans pour avoir outrepassé le délai maximum autorisé.
Pourtant, cet été, alors que je devais me rendre à Pende, au Nebraska, je savais que j’approchais de la limite de six mois, consécutifs ou non. À la frontière de Detroit, MI, j’explique à l’agent devant moi qu’il m’est techniquement impossible de déterminer à l’avance le temps qu’il faudra à Blue Ox pour dessiner et fabriquer la plaque de remorquage de l’automobile que je souhaite remorquer sur ses roues, derrière mon autocaravane. J’ajoute qu’il pourrait m’arriver que j’excède de 3 à 6 jours le quota officiel.
Très détendu, l’agent s’informe de la date où je suis entré dans le pays depuis les 12 derniers mois. 1er novembre 2022 et retour au Québec le 19 avril 2023 pour un total de 170 jours en comptant aujourd’hui, que je réponds.
Il me dit alors que je n’ai qu’à revenir au Canada, y passer une journée complète avant de revenir aux États-Unis, pour que le compteur de jours se remette à zéro et amorce une nouvelle séquence de six mois. Éberlué, je tente de lui expliquer que ce n’est pas ce que dit la réglementation. Rien n’y fait, il maintient sa position. Ne souhaitant pas l’exaspérer avec ma contestation au point qu’il porte la main à son arme, je le remercie de sa cordialité et je reprends la route, Gros-Jean comme devant, malgré mon insatisfaction de la réponse licorne obtenue.
Un autre exemple de l’ambiguïté frontalière m’a été rapporté cette semaine par un caravanier qui vient d’entreprendre un séjour de plus d’un an aux États-Unis, séjour qui sera entrecoupé par un voyage de deux mois en Espagne alors que son VR l’attendra sagement en remisage. Voici un extrait qui témoigne bien de la variabilité dans le discours des agents à la frontière.
On a passé les douanes américaines aujourd’hui à Blaine (sud de Vancouver), et même si on a eu beaucoup de questions sur la durée de 7 mois, moins 2 mois en Espagne, et on a expliqué de long en large notre périple, pas de drapeaux rouges allumés de leur part concernant le dépassement de 182 jours à partir du 3 où 4 octobre prochain.
En conséquence, une fois de plus, il me faudra communiquer avec une ambassade américaine pour tenter d’obtenir autre chose qu’une réponse évasive et ambigüe comme les dernières qui m’ont été servies. J’aurai donc l’occasion de vous revenir à ce propos.
Telus : Vous vous souvenez qu’il y a quelques semaines, je vous avais fait part de la bonification du forfait téléphonique et données cellulaires offert aux membres de la FQCC. De 100 gigaoctets par appareil par mois, il passait à 150 pour 5 $ de plus sur la facture. Or, voilà que Telus semble avoir adopté la philosophie des pétrolières qui, d’une journée à l’autre, jouent au yoyo avec les prix affichés à la pompe. Par contre, dans le cas de Telus, il s’agit d’une bonne nouvelle. Le prix du forfait mensuel Canada-USA de 150 gigaoctets coûte maintenant 70 $, soit cinq de moins qu’auparavant. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à le faire rapidement. Pour vous en convaincre, relisez la dernière phrase du troisième alinéa de ce billet.
En quête d’un investissement ? : Un Québécois avec qui je discutais cette semaine qui possède un terrain au Blue Water RV Resort, à une vingtaine de kilomètres de Key West, me faisait part de son désir de vendre son emplacement pour en acheter un autre qui lui est tombé dans l’œil. Prix demandé : 969 000 USD. Onéreux ? Absolument, mais lorsqu’il n’utilise pas son emplacement, le gérant du parc s’occupe de le louer à des visiteurs itinérants.
Selon les emplacements, le prix d’une nuitée varie de 250 à 460 $, en dollars américains toujours et VR non fourni. Le type me disait qu’en 2020, moment où les frontières étaient fermées, son terrain lui avait rapporté 55 000 USD en location. Cela se passait il y a plus de trois ans. Depuis, les prix de location ont explosé et les terrains de ce petit paradis se vendent en moins de trois mois. S’il n’est pas de sottes économies, cela pourrait sans doute s’appliquer à une opportunité d’investissement. Si la chose vous intéresse, adressez-moi un courriel à l’adresse habituelle et je vous mettrai en contact avec l’individu en question. Notez que je ne toucherai aucune commission en servant d’intermédiaire.
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